LIVRAISON DU NGCC VINCENT MASSEY

Le navire de la Garde côtière canadienne (NGCC) Vincent Massey a été livré à la GCC le 17 octobre 2022 par le chantier naval Davie, situé à Lévis, qui a terminé les travaux de conversion. Le NGCC Vincent Massey est arrivé à son port d'attache à Québec pour se préparer à la prochaine saison de déglaçage. Le navire se joint à la flotte de brise-glaces de taille moyenne, qui servent à garder les voies navigables de l'est du Canada ouvertes et sécuritaires tout au long des mois d'hiver. Le NGCC Vincent Massey est également équipé pour soutenir les aides à la navigation et fournir des services d'urgence tels que la recherche et le sauvetage, et l'intervention environnementale. L'honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé a déclaré : « Le NGCC Vincent Massey fera partie intégrante de la flotte de la Garde côtière canadienne. En hiver, il fournira des services essentiels de déglaçage pour assurer la sécurité et la poursuite des opérations commerciales au Canada atlantique, dans le Saint-Laurent et les Grands Lacs, tout en effectuant des opérations de réapprovisionnement dans la région arctique en été. Merci aux travailleurs de Chantier Davie pour la remise en état de ce navire, et aux membres d'équipage à bord du NGCC Vincent Massey, qui continueront d'offrir des services cruciaux de déglaçage au cours des prochaines années. » En août 2018, le gouvernement du Canada, au nom de la Garde côtière canadienne, a attribué au chantier naval Davie un contrat pour l'acquisition de trois brise-glaces, et des travaux de préparation des navires pour leur mise en service dans la flotte de la Garde côtière canadienne. Le NGCC Molly Kool et le NGCC Jean Goodwill sont en service depuis 2018 et novembre 2020, respectivement, tandis que le troisième, le NGCC Vincent Massey, vient de se joindre à la flotte. La valeur totale du contrat pour l'achat et la conversion des trois brise-glaces de taille moyenne est de 912,5 millions de dollars, ce qui comprend l'achat des trois navires. La conversion et le radoub du NGCC Vincent Massey comprenaient l'augmentation de la capacité d'hébergement de l'équipage, l'ajout d'une grue de levage lourd, l'augmentation de la capacité de déglaçage, et de l'endurance du navire. De plus, des travaux ont été nécessaires pour satisfaire aux exigences opérationnelles de la Garde côtière et à la réglementation canadienne.

La Garde-côtière canadienne

C’est sous la pluie que le NGCC AMUNDSEN revient le 18 août 2022 de chez Heddle Shipyards à Port Weller. Il était monté le 13 novembre 2021. On a mis à jour le navire de 43 ans. Il est un des rares navires de la Garde côtière canadienne à avoir une double vocation. Chaque été, il est affrété par un consortium scientifique et l’hiver il est assigné au service de déglaçage de la Garde côtière canadienne. Son équipage varie en fonction du type de mission et du secteur d’affectation. Pendant la saison hivernale, le Amundsen est affecté au contrôle des inondations, au déglaçage et à l’escorte des navires dans le golfe et sur le fleuve Saint-Laurent, ainsi que dans le fjord du Saguenay. Tous les étés, il reprend sa vocation de navire de recherche et se rend dans l’Arctique canadien afin d’y effectuer des missions scientifiques des plus diverses. En 2003, le navire a subi de profondes modifications afin de le doter des équipements et infrastructures les plus sophistiqués dans le domaine. Entre autres, 12 laboratoires, un sondeur multifaisceaux, un puits de lancement, deux portiques, trois puits acoustiques et une salle de conférences y ont été installés. Les 11 155 kW de sa propulsion diesel électrique ainsi que la forme adaptée de sa coque lui permettent d’avancer à une vitesse de 3 noeuds dans les glaces d’un mètre d’épaisseur. Le Amundsen est conçu pour avoir une grande autonomie en mer. En effet, il peut transporter assez de vivres et de carburant pour parcourir une distance de 15 000 milles nautiques en vitesse de croisières et naviguer jusqu'à 140 jours en mer sans ravitaillement. Il est muni des équipements de navigation et de communications à la fine pointe de la technologie et peut aussi accueillir un hélicoptère. Il a été construit en 1979 à Vancouver, mesure 98 mètres de long par 20 de large avec un tirant d’eau de 7 mètres. Sa vitesse de croisières est de 12 nœuds mais peu atteindre 16 nœuds. Il compte un équipage de 31 personnes.

LIVRAISON DU NGCC JEAN GOODWILL

C'est au son de la cornemuse et sous la pluie que Chantier Davie Canada a livré ce 23 novembre 2020 le 2e des 3 brise-glaces achetés en Scandinavie en 2018. Le NGCC Jean Goodwill, du nom d'une infirmière autochtone, partira en mission au cours des prochaines heures avec son nouvel équipage. Le président de Chantier Davie Canada, James Davies, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier et le vice-président communication de Chantier Davie, Frédérik Boisvert ont pris la parole. Le NGCC Moly Cool est à Lévis après un an de service pour l'entretien annuel. Il est dans la cale-sèche Champlain avec le NGCC Vincent Massey qui sera livré en 2021.

NGCC SACRED BAY

Sacred Bay navire de recherche et sauvetage. C'est le 6e de 12 navires commandés par le Gouvernement canadien et livré depuis 2017. Celui-ci a été construit à Wheatley en Ontario comme la moitié des 12 bateaux. Les autres sont construits à Gaspé. Il est en route pour son port d'attache à Terre-Neuve. Il est passé devant Québec en fin de journée le 13 juin 2019

NOS CHARMANTS VIEILLARDS

Nos charmants vieillards en attendant les 18 navires annoncés récemment par le gouvernement Trudeau à l’approche des élections. Des Groseilliers 37 ans, Amundsen 42 ans, Marthe L. Black 34 ans, Pierre-Radisson 42 ans.  Le plus imposant et le plus vieux brise glace canadien le Louis S. St-Laurent est entrée dans la cale sèche Champlain au nouveau Chantier Davie pour une rénovation de quatre mois. Le bateau a 50 ans. C'est la deuxième rénovation en autant d'années. La dernière en février 2017 avait coûté 14 M$. La moyenne d'âge des 26 principaux navires de la Garde côtière est de 38 ans. On prévoit dépenser 2 milliards $ pour les maintenir à flot.  Il faut au moins quatre ans pour construire un bateau et les deux chantiers navals qui ont obtenu les contrats sont très en retard pour la livraison de la dernière commande. Le John G. Diefenbaker (dernière photo) construit par Seaspan de Vancouver, le plus grand brise-glace de l’histoire canadienne devait entrée en service en 2017 mais cela est retardé en 2021. Il devait coûter 720 M$. En 2013 on était rendu à 1,3 G$. Certains parlent même d’une livraison en 2025. On estime le taux d’inflation à 10 % par année. Il coûtera combien ?  En 2013 nouveau chantier Davie avait offert de compléter la construction en 24 mois pour 750 M$ offre qui a été refusée. En 2018 le Gouvernement du Canada a acheté trois brise-glace norvégien usagés. Un premier, le Captain Molly Kool, est entrée en service à l’hiver 2018 pendant que les deux autres le Vincent Massey et le Jean Goodwill sont au nouveau Chantier Davie Canada pour des mises à niveau. L’un d’eux doit prendre le service à l’automne 2019 l’autre en 2020 pendant que le Kool entrera au chantier pour subir à son tour les transformations. Nos aïeux de brise-glaces tiendront-ils jusque là ?

BALISEUR TRACY VERS UNE NOUVELLE VIE

Le baliseur Tracy de la Garde côtière canadienne construit en 1968 il y a 50 ans est en route ce vendredi 1er février 2019 vers Santo Domingo en République Dominicaine escorté par le brise-glace Amundsen. Après avoir été rénové au coût de 8 M$ par le Gouvernement du Canada il a été retiré du service et vendu à une entreprise privée au début de 2017 au prix de 373 000 $.

NGCC CAPTAIN MOLLY KOOL

Pour la première fois en 25 ans un nouveau brise-glace de la Garde côtière canadienne entrera en service le 15 décembre 2018. En 1993 c'était le Terry Fox. Le Captain Molly Kool aura St-Jean, Terre-Neuve comme port d'attache, Il pourra travailler jusqu'aux Grands Lacs. Au cours des prochains mois les deux autres brise-glace arrivés en août dernier seront transformé au Chantier Davie. Le contrat initialement prévu de 610 M$ est passé à700 M$. 

CAPITAIN MOLLY KOOL

Captain Molly Kool est le nom que portera le nouveau brise-glace que la Garde côtière canadienne recevra d’ici la fin de novembre 2018. Il est arrivé de Norvège le 27 août sous le nom de Vidar Viking. Myrtle 'Molly' Kool était une capitaine de marine américaine née au Canada. Elle est reconnue comme étant la première femme capitaine de marine ou capitaine de navire enregistré en Amérique du Nord. Elle détestait son prénom Myrtle qu’elle a changé légalement dans les années 1940. Elle était connue comme « le capitaine Molly ». Elle a obtenu son permis à l’âge de 23 ans. Elle est née à Alma au Nouveau-Brunswick, un petit village de la Baie de Fundy, le 23 février 1916 et décédée d’une pneumonie à Bangor, Maine le 25 février 2009 à l’âge de 93 ans. En 1944 elle a marié Ray Blaisdell et a déménagé avec lui au Maine. 

NOUVEAUX BATEAUX GARDE CÔTIÈRE

Deux nouveaux navires hydrographiques et de sondage de chenal (NHSC) de la Garde côtière canadienne appuieront l’engagement continu à assurer la sécurité des marins au Canada alors qu’ils servent de plateforme au Programme de sondage de chenal du Service hydrographique du Canada. Le Programme permet de recueillir des renseignements sur les conditions de chenal et la profondeur des eaux dans la Voie maritime du Saint-Laurent pour assurer la sécurité de la navigation.  Les deux nouveaux NHSC dans la flotte de la Garde côtière canadienne, sont nommés le NGCC Jean Bourdon et le NGCC Helen Irene Battle. Conformément à la politique relative aux noms des navires de la Garde côtière, les navires hydrographies et de sondage de chenal sont nommés en l’honneur de scientifiques, d’hydrographes et d’explorateurs canadiens qui ont apporté des contributions importantes dans leurs domaines respectifs. En l’occurrence, Jean Bourdon a réalisé les premières études hydrographiques du fleuve Saint-Laurent, et Helen Irene Battle a été une scientifique primée et la première femme au Canada à obtenir un doctorat en biologie marine. Tous deux ont été d’importants citoyens qui ont contribué à façonner le Canada.  Ces nouveaux navires ont été construits au Canada par Kanter Marine, à St. Thomas, en Ontario, dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Ces navires permettront d’améliorer la capacité du ministère des Pêches et des Océans, de même que celle d'autres ministères et organismes, de surveiller et d’observer les conditions marines et environnementales. De plus, les nouveaux NHSC pourront appuyer un certain nombre d’activités liées à la recherche et au sauvetage, aux aides à la navigation, à l’application de la loi, à l’intervention d’urgence, et aux catastrophes naturelles, de même qu’ils pourront appuyer les sciences relatives aux écosystèmes et aux pêches dans la région. Les navires hydrographiques et de sondage de chenal, construits par Kanter Marine de St. Thomas, ON, sont des catamarans de 11,95 m/40 p de long. Leur vitesse maximale dépasse 20 nœuds, et ils comptent un équipage de quatre personnes. Le port d’attache des nouveaux navires hydrographiques et de sondage de chenal sera Mont-Joli (Québec), mais ils seront exploités sur le fleuve Saint-Laurent, de Montréal à l’Isle-aux-Coudres. Ces deux nouveaux navires remplaceront ceux qui sont exploités actuellement (le NGCC F.C.G. Smith et le NGCC GC 03) dans la Voie maritime du Saint-Laurent en moyenne depuis 37,5 années, et qui approchent de la fin de leur durée de vie. Comme ceux qui quittent on les verra souvent passer devant Québec. 

La Garde-Cotière canadienne a une base dans le Port de Québec. Plusieurs brise-glace y ont leur port d'attache. 

      Martha L.Black                Terry-Fox                  Louis M. Lauzier

 aéroglisseur Sipu Muin            Amundsen                Des Groseilliers

      Cap Tourmente            Pierre-Radisson                 au travail

        FCG Smith                 Frederick G. Creed                 Tracy

     escorte d'un cargo    au secours d'un traversier   E.P. Le québécois

     Louis S. St-Laurent                Leim                       Caporal Teather c.v.

      Caporal Keable c.v.       Constable Carrière           George R. Pearkes

    Edward Cornwallis               A. LeBlanc                  Samuel Risley

            Griffon                        Mamilossa

Le NGCC Île Saint-Ours est un petit navire multi-tâches ayant le plus faible tirant d'eau et qui est aménagé pour l’entretien des aides à la navigation maritime. Il n'a pas de plate-forme d’hélicoptère. Longueur 23 m (76 pieds), Largeur 6 m (20 pieds), Tirant d'eau en charge 1,35 m (4,4 pieds), Vitesse maximale 11 nœuds, Équipage de base 4, Construction 1986.

 

SAMUEL RISLEY

NGCC SAMUEL RISLEY construit en 1984 par Vito Steel Boat and Barge de Cornwall en Ontario. Mesure 70 mètres/231 pieds de long par 14/46 de large avec un tirant d’eau de 5 mètres/16 pieds. Son port d’attache est à Parry Sound en Ontario il travaille sur les Grands Lac. 

HUDSON

Le NGCC Hudson a son port d'attache à Dartmouth, Nouvelle-Écosse. Il est en route vers Hamilton, Ontario ce 16 décembre 2016. Il est le plus connu des navires scientifiques du Canada. Lancé en 1962 et mis en service en 1964, il reste très utile à la science, après 47 ans de navigation en haute mer. Dans les années 1960, les preuves de la dérive des continents se font plus nombreuses dans le monde entier. Les levés géophysiques détaillés de la ride médio-atlantique effectués lors de cinq missions du Hudson contribuent pour beaucoup à accroître les connaissances à ce sujet. Plus tard dans cette même décennie, c'est aussi à partir du Hudson qu'est réalisé le relevé océanographique hivernal le plus détaillé jamais effectué dans la mer du Labrador. Les années 70 se terminent par la mission de onze mois « Hudson 70 », la toute première circumnavigation de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud. Des scientifiques de nombreux pays y participent et recueillent de précieuses données de chimie dans l'Atlantique, de physique dans les fjords du Chili, de gravité dans le Pacifique et de géophysique en Arctique. Au cours de sa vie, le Hudson a accueilli des centaines de scientifiques qui ont réalisé des études océanographiques dans les eaux de l'est du Canada Au cours d'une mission scientifique, on peut toujours être appelé à effectuer une opération de recherche et de sauvetage. Une des plus heureuses est le sauvetage de tout l'équipage du Cape Freels, qui a abandonné son navire en flammes à 2 h du matin. Le Hudson repère l'équipage en radeaux de sauvetage juste à la tombée du jour le 12 mars 1976. Quatre heures plus tard, des vents de 80 noeuds font rage, avec des pointes à 100 noeuds. Dans ces conditions, aucun des membres d'équipage n'aurait survécu. À l'arrivée dans le port de St. John's, l'opérateur radio à terre parle du « grand navire blanc » et de la « plus grande opération de sauvetage en mer de l'histoire de Terre-Neuve ». La récupération de cinq corps après la terrible perte de 82 hommes dans le désastre de l'Ocean Ranger, le jour de la Saint-Valentin 1982, reste sans doute une des plus tristes missions du Hudson. Aujourd'hui, après plus de 47 ans de fiers services aux scientifiques canadiens et internationaux, le NGCC Hudson demeure un atout précieux. Ce navire polyvalent de recherche multidisciplinaire passe plus de 200 jours par an en mer à effectuer des levés océanographiques, géologiques et hydrographiques.

Le NGCC Hudson     mesure 90 mètres/297 pieds de long par 15/51 de large avec un tirant d’eau de 6,8 mètres/22 pieds. Il compte 31 membres d’équipage dont 11 officiers.

 

 

La Garde côtière canadienne est responsable de la régulation du trafic maritime sur le Saint-Laurent, des aides à la navigation, fixes et flottantes, du déglaçage et du contrôle des inondations. Elle s’occupe également de la recherche et du sauvetage maritimes, des interventions en cas de déversement de polluants ainsi que de l’entretien de la voie navigable du Saint-Laurent. De plus, elle fournit aux navigateurs commerciaux des renseignements essentiels à un transit sécuritaire comme la présence de hauts-fonds et la condition des glaces. Enfin, elle veille à assurer la sécurité des navigateurs, à protéger l’environnement maritime et à faciliter le commerce maritime et le développement durable. Elle partage plusieurs de ses mandats avec de nombreux partenaires, tels que Transports Canada, la Défense nationale, le Bureau de la sécurité des transports et Environnement Canada.

 

Ces activités sont toutes étroitement liées au Saint-Laurent, qui traverse la région du Québec et qui comporte plus de 300 km de chenal commercial très sinueux, balisé et parsemé de nombreux obstacles naturels. Ce chenal est également assujetti à d’importantes marées, ainsi qu’à des vents et des courants parfois capricieux pouvant y rendre la navigation difficile. Bien que couvert de glace de décembre à avril, le Saint-Laurent, qui s’étend de l’Atlantique à Montréal sur 1 600 km, demeure accessible pendant les 12 mois de l’année. Quelque 90 000 mouvements de navires y sont enregistrés chaque année entre Sept-Îles et Montréal. Plus de 55 000 embarcations de plaisance sillonnent les voies navigables du Québec, et la Garde côtière reçoit annuellement 1 300 demandes d’assistance. L’activité portuaire y est également importante, quatre des six plus importants ports du Canada étant situés dans la région.

 

Les navires le plus souvent aperçu devant Québec.

 

Amundsen                      98 mètres (323 pieds)      1978          

Des Groseilliers              98 mètres (323 pieds)      1982          

Pierre Radisson              98 mètres (323 pieds)      1977         

Martha L. Black             83 mètres (273 pieds)      1985          

 

 

Sipu Muin (aéroglisseur) 28 mètres (92 pieds)       1998

Waban-aki      ""            24 mètres (79 pieds)          1987